Le discours d'automne 2014
George Osborne, le chancelier de l’Echiquier, a prononcé le traditionnel discours d’automne aujourd’hui.

The 2014 Autumn Statement
Devant la chambre des communes, George Osborne a annoncé plus de croissance ainsi que moins de chômage, d’inflation et de déficit au Royaume-Uni dans un environnement international difficile. Son discours s’appuie sur le cadrage macro-économique réactualisé de l’Office for Budget Responsibility (OBR) avec notamment :
- des prévisions de croissance revues à la hausse : 3% en 2014 (au lieu de 2,7%), 2,4% en 2015 et 2,2% en 2016 ;
- une inflation maitrisée qui converge vers la cible de 2%: 1,5% en 2014, 1,2% en 2015, 1,7% en 2016 et 2% à partir de 2017 ;
- un chômage qui poursuit sa décrue : 6,2% en 2014, 5,4% en 2015 et 5,2% en 2016 ;
- un déficit (au sens de Maastricht) qui poursuit sa baisse : 5,3% du PIB en 2014 puis 4,3% en 2015 avec un objectif d’équilibre des comptes publics à l’horizon 2018-19.
En ce qui concerne les mesures de politique économique, George Osborne a notamment annoncé :
- une hausse plus importante que prévue du seuil d’imposition des revenus, celui-ci devant passer de 10.000 à 10.600 livres en 2015 ;
- la suppression des charges sociales pour les entreprises qui emploient des apprentis de moins de 25 ans ;
- un renforcement des pouvoirs du gouvernement écossais en matière de fiscalité ;
- plus d’autonomie fiscale pour l’Irlande du Nord en matière d’impôt sur les sociétés ;
- 6 milliards de livres d’investissements dans la recherche scientifique ;
- un plan d’investissement dans les infrastructures routières de 15 milliards de livres;
- un programme pluriannuel d’investissements dans la santé (NHS) de 3,1 milliards de livres ;
- une nouvelle taxe de 25% sur les multinationales qui cherchent à échapper à l’impôt avec des montages fiscaux complexes ;
- une modification de la fiscalité des banques qui devrait les conduire à devoir payer plus d’impôts.
- une augmentation du crédit d’impôt recherche et développement pour les PME et les grandes entreprises ;
- une réforme des droits de mutation pour les transactions immobilières devant aboutir à une baisse pour 98% des acquéreurs.