L'ambassade britannique a marqué la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence à l'égard des Femmes
L'ambassade britannique a organisé une réception de haut niveau pour marquer la Journée Internationale pour l'Elimination de la Violence à l'égard des Femmes
Ambassador Diane Corner delivering her speech
Le 25 novembre 2012, l’ambassade britannique à organisé une réunion de haut niveau pour marquer la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes. Le Ministre congolaise du Genre, Famille et Enfant ainsi que d’autres officiels du gouvernement, des députés, sénateurs, membres de la société civile, le Corps Diplomatique et représentants des agences des Nations Unies.
Dans son allocution, l’Ambassadeur Diane Corner à souligné le travail du Royaume-Uni pour mettre fin à l’utilisation du viol comme une arme de guerre en RDC et à travers le monde. Elle a mis en exergue l’action entreprise par le biais de l’Initiative pour la Prévention de la Violence Sexuelle lancée en 2012 par le gouvernement britannique. Cette action comprend la Déclaration historique des Ministres des Affaires Etrangères du G8 sur la Prévention de la Violence Sexuelle en Zones de Conflit adoptée en avril 2013 sous la Présidence britannique du G8 et la Déclaration d’Engagement pour Eradiquer la Violence Sexuelle dans les Conflits adoptée en septembre à New York. Cette Déclaration a été à endossée ce jour par 135 pays, y compris la RDC. Elle exprime un engagement commun selon lequel aucun accord de paix ne doit contenir de dispositions accordant l’amnistie aux auteurs ou aux commanditaires de viol et il ne doit y avoir aucun lieu de refuge pour les auteurs de violences sexuelles en zones de conflit.
L’Ambassadeur Corner a affirmé que le Royaume-Uni s’engagerait désormais à transformer ces engagements politiques en actions pratiques.
Elle a noté que les programmes de l’aide bilatérale du Royaume-Uni (UK Aid) veillaient non seulement à répondre aux causes fondamentales de la violence à l’égard des femmes et des filles mais aussi et surtout à s’y pencher.
Elle a conclu son allocution en soulignant que la violence à l’égard des femmes était catastrophique au développement de la RDC :
Lorsqu’on vit et travaille en RDC, on ne peut que constater la dévastation causée par la violence à l’égard des femmes. Nous voyons en effet comment elle empêche aux femmes de réaliser leur potentiel. Elle endommage les femmes, leurs familles et toutes leurs communautés. Une attaque de quelques minutes peut avoir un impact qui dure des générations. La violence contre les femmes a des conséquences catastrophiques sur le développement en RDC, empêchant ainsi à ce pays de réaliser son potentiel extraordinaire.
Quelles que soient nos origines, nous devons, à travers le monde, prendre position et affirmer haut et fort que la violence à l’égard des femmes doit s’arrêter.