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"La nation de l'innovation"

Traduction du billet du blog de David Lidington, ministre délégué aux Affaires européennes, paru le 19 février.

Cela a été publié dans le cadre du 2010 to 2015 Conservative and Liberal Democrat coalition government
FCO Europe Minister, David Lidington

FCO Europe Minister, David Lidington

La Grande-Bretagne peut être fière de son histoire en matière d’innovation. Dans le domaine de la médecine et des sciences de la vie, nous avons apporté au monde la pénicilline, dénoué le mystère de l’ADN, établi la séquence du génome humain et développé l’imagerie par résonance magnétique. Les scientifiques britanniques ont reçu plus de 70 Prix Nobel. Très récemment, en 2012, le comité Nobel a distingué le Professeur John Gurdon, qui enseigne à Cambridge, pour ses recherches sur les cellules souche. Avec quatre universités britanniques parmi les dix premières mondiales, la meilleure productivité en matière de recherche médicale au sein du G8 et plus d’essais cliniques en cours que dans n’importe quel autre pays européen, il ne devrait pas s’écouler beaucoup de temps avant que le Royaume-Uni ne produise un autre lauréat du Nobel – et ce même sans avoir recours aux techniques de clonage révolutionnaires du Professeur Gurdon.

Aujourd’hui le Royaume-Uni et la plupart de ses partenaires européens ont signé un accord établissant une cour unifiée des brevets. Dès qu’elle sera opérationnelle en 2015, la cour unifiée des brevets permettra aux entreprises de protéger leurs innovations dans tous les Etats-membres participant à l’accord grâce à un dossier de demande de brevet unique. Ceci est une bonne nouvelle pour nous tous : les entreprises européennes devraient économiser plus de 20.000 euros par brevet sur les seuls coûts de traduction. Et si elles sont amenées à défendre leur innovation, elle pourront faire valoir leurs intérêts auprès d’une juridiction unique.

Londres, aux côtés de Paris et de Munich, accueillera la cour unifiée des brevets. La cour de Londres travaillera plus particulièrement sur les produits pharmaceutiques et les sciences de la vie, nous permettant ainsi de mettre en valeur nos atouts dans ces domaines : plus de 7.000 demandes de brevets ont été déposées au Royaume-Uni dans le domaine pharmaceutique entre 2006 et 2011. Le Premier ministre a conclu l’accord en faveur de Londres lors d’un sommet européen l’an dernier.

La cour unifiée des brevets est un exemple emblématique de ce que l’Europe doit faire. Elle réduira les coûts pour les entreprises européennes ce qui les aidera dans la compétition mondiale. Et elle encouragera l’innovation qui générera la croissance économique. C’est aussi l’illustration que l’Europe peut faire preuve de souplesse : certains pays comme la Grande-Bretagne jouent un rôle moteur dans l’accord mais quelques-uns de nos partenaires européens ont choisi de ne pas y participer pour le moment. En un mot, c’est du bon sens.

Publié le 19 February 2013